La quête des objets perdus...
Une matinée tranquille, à un rythme d'escargot : que c'est bon de pouvoir prendre son temps ! Savourons...
Kung-fu comme prévu cet après-midi et donc deux heures de balade en ville avec les deux plus petits zèbres.
PZ2 me guide jusqu'à la banque la plus proche. Il m'explique :
- Tu vois, c'est là où il y a un signe, un genre de "2" avec du rouge.
J'ai beau ouvrir ms yeux, je ne vois pas de "2", et pourtant je sais où regarder puisque la situation de la banque en question ne m'est pas inconnue. Ce n'est qu'en fixant vraiment le logo du Crédit Agricole, en oubliant de le lire comme j'y suis habituée, en oubliant mes repères, mon condtionnement, en imaginant le voir pour la première fois que j'ai réalisé que oui, il pouvait aussi selon le regard que l'on pose dessus être vu comme un "genre de 2 avec du rouge". Et je suis passée de :
- Un "2" avec du rouge ? Mais je ne vois pas ça moi, où ? Tu es sûr ?
à :
- Ah, c'est vrai, je n'avais jamais fait attention, mais oui, le C et le A, mis comme ça, on pourrait croire que c'est un 2 !
Nous sommes ensuite partis en quête du "petit ballon vert" pour la zébrette qui n'arrête pas de nous en parler. Peine perdue, s'il y avait bien des balons en mousse, des ballons verts en mouse, il n'y avait pas à Go Sport de petit ballon vert en mousse. PZ3 a donc gardé à la main le bête ballon donné par la dame du Crédit Agricole qui venait juste de finir de le gonfler et a juste répété une dernière fois, d'une toute petite voix à vous fendre le coeur :
- A'ter note ba'on vé ?
Il faisait beau, nous avons passé l'heure qui restait au parc proche du dojo. Non, pas le parc Marliave, un autre parc où se trouve un train vert qui a fait les délices de ma demoiselle. A tel point qu'elle en a oublié de me prévenir d'un pipi imminent... vêtements mouillés. Et pas de rechange. Qu'à cela ne tienne, hop j'habille ses jambes de mon gilet et dans la poussette personne ne remarquera qu'elle est toute nue en dessous. Elle a rigolé : "moi à poil !"...
Sur le chemin du dojo, PZ2 me demande combien il y avait de biscuits dans le paquet :
- Bon tu comptes : il n'y en a plus et il y en avait deux pour toi, deux pour ta soeur et deux pour ton frère.
- 2*3, ça fait pas 5 ça ?
- Hmm, non.
- Attends, 2, 2, 2... (il monte à chaque fois deux doigts de plus sur ses mains), ah, ça fait 6 !
Nous croisons le prof de kung-fu juste avant le dojo, il est déjà sorti lui... PZ1 est encore en train de faire des échanges de cartes pokemon.
Il sort content, il a échangé une "grosse" carte contre deux cartes plus petites qu'il avait envie d'avoir, dont l'une est celle d'un de ses pokémon préférés.
Il sort, triste et en colère (ce qu'il me dit quand je lui demande comment il se sent) parce que la (recon)quête de se carte pokemon n'a pas eu le succès escompté. son copain lui a dit n'avoir pas pris sa carte, qu'il avait Tediursa depuis longtemps et qu'il l'a échangée avec la copine du kung-fu; la copine du kung-fu l'a elle échangée avec une copine à l'école et la carte est maintenant bien loin... PZ1, assez philosophe et ce depuis tout petit (private allusion inside), me dit : "bon, ce sont des choses qui arrivent".
Dans le tram, PZ2 remarque :
- Après, avant, après-demain, ça commence par "a". Oh, abruti aussi :D !
Je me retiens à grand peine de pouffer :)
En rentrant, mes zèbres me rappellent qu'ils ont une mission à accomplir.
N'allez surtout pas croire, en lisant ce qui suit, que j'ai quelque chose contre les fumeurs, hein.
Remarquez, je n'ai rien pour non plus.
Le plus souvent quand ces messieurs-dames des bureaux prennent une pause, ils viennent fumer juste sous nos fenêtres. Voire carrément assis sur nos marches.
Quand elles sont fermées (les fenêtres, pas les marches !) ça va encore, mais quand elles sont ouvertes pour aérer... ben ça aère plus du tout. Non contents de parfois nous polluer olfactivement (en plus du reste), certains de ces fumeurs, pour ne pas dire tous, jettent purement et simplement leurs mégots par terre, alors même qu'il y a des poubelles sous le porche à, allez, grand maximum 10 pas de là. Ce qui représente certes l'énoooooormet ça empeste le tabac partout chez nous sauf à vite vite fermer les fenêtres. Ne effort de 20 pas pour l'aller-retour. C'est bien plus simple et moins fatiguant de se chier dessus ('scusez la grossièreté) jeter son mégot par terre.
Et je déprime régulièrement en rentrant à la maison à la vue de la cour, des marches d'entrée jonchés de mégots de cigarettes : on a déjà vu spectacle plus accueillant.
Hier, en rentrant du parc, mes zèbres ont dit en m'entendant soupirer :
- Demain, on nettoiera et on mettra un panneau pour pas qu'ils recommencent.
De fait, mains gantées, armés d'un sac plastique, mes zèbres ont nettoyé la cour de ses mégots cet après-midi.
Et je vais tenir ma promesse et faire la petite affiche dont nous avons discuté ensemble :
On verra bien si ça change quelque chose.
Kung-fu comme prévu cet après-midi et donc deux heures de balade en ville avec les deux plus petits zèbres.
PZ2 me guide jusqu'à la banque la plus proche. Il m'explique :
- Tu vois, c'est là où il y a un signe, un genre de "2" avec du rouge.
J'ai beau ouvrir ms yeux, je ne vois pas de "2", et pourtant je sais où regarder puisque la situation de la banque en question ne m'est pas inconnue. Ce n'est qu'en fixant vraiment le logo du Crédit Agricole, en oubliant de le lire comme j'y suis habituée, en oubliant mes repères, mon condtionnement, en imaginant le voir pour la première fois que j'ai réalisé que oui, il pouvait aussi selon le regard que l'on pose dessus être vu comme un "genre de 2 avec du rouge". Et je suis passée de :
- Un "2" avec du rouge ? Mais je ne vois pas ça moi, où ? Tu es sûr ?
à :
- Ah, c'est vrai, je n'avais jamais fait attention, mais oui, le C et le A, mis comme ça, on pourrait croire que c'est un 2 !
Nous sommes ensuite partis en quête du "petit ballon vert" pour la zébrette qui n'arrête pas de nous en parler. Peine perdue, s'il y avait bien des balons en mousse, des ballons verts en mouse, il n'y avait pas à Go Sport de petit ballon vert en mousse. PZ3 a donc gardé à la main le bête ballon donné par la dame du Crédit Agricole qui venait juste de finir de le gonfler et a juste répété une dernière fois, d'une toute petite voix à vous fendre le coeur :
- A'ter note ba'on vé ?
Il faisait beau, nous avons passé l'heure qui restait au parc proche du dojo. Non, pas le parc Marliave, un autre parc où se trouve un train vert qui a fait les délices de ma demoiselle. A tel point qu'elle en a oublié de me prévenir d'un pipi imminent... vêtements mouillés. Et pas de rechange. Qu'à cela ne tienne, hop j'habille ses jambes de mon gilet et dans la poussette personne ne remarquera qu'elle est toute nue en dessous. Elle a rigolé : "moi à poil !"...
Sur le chemin du dojo, PZ2 me demande combien il y avait de biscuits dans le paquet :
- Bon tu comptes : il n'y en a plus et il y en avait deux pour toi, deux pour ta soeur et deux pour ton frère.
- 2*3, ça fait pas 5 ça ?
- Hmm, non.
- Attends, 2, 2, 2... (il monte à chaque fois deux doigts de plus sur ses mains), ah, ça fait 6 !
Nous croisons le prof de kung-fu juste avant le dojo, il est déjà sorti lui... PZ1 est encore en train de faire des échanges de cartes pokemon.
Il sort content, il a échangé une "grosse" carte contre deux cartes plus petites qu'il avait envie d'avoir, dont l'une est celle d'un de ses pokémon préférés.
Il sort, triste et en colère (ce qu'il me dit quand je lui demande comment il se sent) parce que la (recon)quête de se carte pokemon n'a pas eu le succès escompté. son copain lui a dit n'avoir pas pris sa carte, qu'il avait Tediursa depuis longtemps et qu'il l'a échangée avec la copine du kung-fu; la copine du kung-fu l'a elle échangée avec une copine à l'école et la carte est maintenant bien loin... PZ1, assez philosophe et ce depuis tout petit (private allusion inside), me dit : "bon, ce sont des choses qui arrivent".
Dans le tram, PZ2 remarque :
- Après, avant, après-demain, ça commence par "a". Oh, abruti aussi :D !
Je me retiens à grand peine de pouffer :)
En rentrant, mes zèbres me rappellent qu'ils ont une mission à accomplir.
N'allez surtout pas croire, en lisant ce qui suit, que j'ai quelque chose contre les fumeurs, hein.
Remarquez, je n'ai rien pour non plus.
Le plus souvent quand ces messieurs-dames des bureaux prennent une pause, ils viennent fumer juste sous nos fenêtres. Voire carrément assis sur nos marches.
Quand elles sont fermées (les fenêtres, pas les marches !) ça va encore, mais quand elles sont ouvertes pour aérer... ben ça aère plus du tout. Non contents de parfois nous polluer olfactivement (en plus du reste), certains de ces fumeurs, pour ne pas dire tous, jettent purement et simplement leurs mégots par terre, alors même qu'il y a des poubelles sous le porche à, allez, grand maximum 10 pas de là. Ce qui représente certes l'énoooooormet ça empeste le tabac partout chez nous sauf à vite vite fermer les fenêtres. Ne effort de 20 pas pour l'aller-retour. C'est bien plus simple et moins fatiguant de se chier dessus ('scusez la grossièreté) jeter son mégot par terre.
Et je déprime régulièrement en rentrant à la maison à la vue de la cour, des marches d'entrée jonchés de mégots de cigarettes : on a déjà vu spectacle plus accueillant.
Hier, en rentrant du parc, mes zèbres ont dit en m'entendant soupirer :
- Demain, on nettoiera et on mettra un panneau pour pas qu'ils recommencent.
De fait, mains gantées, armés d'un sac plastique, mes zèbres ont nettoyé la cour de ses mégots cet après-midi.
Et je vais tenir ma promesse et faire la petite affiche dont nous avons discuté ensemble :
Amis fumeurs,
Ce sont nos petites mains qui ont nettoyé la cour.
Aidez-nous à la garder propre, s'il vous plait !
Merci de jeter vos mégots dans les poubelles, sous le porche.
PZ1 & PZ2
Ce sont nos petites mains qui ont nettoyé la cour.
Aidez-nous à la garder propre, s'il vous plait !
Merci de jeter vos mégots dans les poubelles, sous le porche.
PZ1 & PZ2
On verra bien si ça change quelque chose.
[photos à venir]